– Mai 2018 –

Offrir un accès équitable à la mobilité sur tout le territoire tout en respectant les impératifs de maîtrise des déficits publics et de la pression fiscale, investir dans de nouvelles infrastructures et entretenir l’existant, permettre le développement de nouvelles mobilités (covoiturage dynamique, flotte de vélo en free-floating, véhicules autonomes…), c’est à tous ces enjeux que devra répondre la future loi d’orientation sur les mobilités (LOM).

Le président Emmanuel Macron avait donné deux priorités en juillet 2017 : développer les transports du quotidien et régénérer le réseau de transport.

Pour préparer la loi, le gouvernement a souhaité partir des besoins des usagers et a organisé des Assises nationales de la mobilité, menées de septembre à décembre 2017 : 3 mois de concertation dans toute la France entre environ 6000 participants et 800 experts.

Puis, un Conseil d’orientation des infrastructures (COI), présidé par Philippe Duron, a étudié la pertinence de tous les projets d’infrastructure de transport, leur coût et leur priorité et remis son rapport le 1^er Février dernier.

La politique de transport s’inscrit également au sein du plan climat et des engagements pris lors de la COP21. Les transports sont en effet responsables d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre et participent aux pics de pollution dans les villes. L’enjeu est donc de tendre vers des transports moins polluants et moins consommateurs d’énergie. Le plan climat prévoit notamment de mettre fin à la vente des voitures à moteur thermique (essence et diesel) d’ici 2040.

C’est fort de tous ces éléments qu’une loi sera présentée dans les prochaines semaines. Une dizaine de préconisations ont déjà été dévoilées. Sont notamment à l’étude, le développement de la performance des villes, la lutte contre la congestion routière et la pollution et la réduction des inégalités territoriales. En parallèle, 3 scénarios sont envisagés par le gouvernement pour leur mise en œuvre, chacun d’eux étant associé à des budgets bien distincts et donc à des ambitions sensiblement différentes. La machine est en route mais beaucoup de questions sont donc encore en suspens.

Retrouvez plus de détails sur ces propositions et les modes de financement envisagés ici.